RÉSUMÉ
Le piège de la dernière nuit ; Dans deux heures, Marie aura la tête tranchée. Face à son bourreau, humiliée par ses domestiques, elle subit la réalité crue des préparatifs de son exécution. Marie lutte contre ses peurs et tente d’imposer son désir d’absolu et de paix intérieure. Elle revendique la véracité contestée de ses souvenirs, la réalité intime de ce qu’elle fut, de ce qu’elle est, encore, pour quelques instants… Avant que l’Histoire nécessairement mensongère ne l’emporte à jamais.
REPRÉSENTATIONS
Théâtre Marigny, du 8 septembre au 31 décembre 2006
FICHE TECHNIQUE
Auteur: Wolfgang Hildesheimer
Adaptation: Didier Long
Mise en scène: Didier Long
Assistante mise en scène: Caroline Duffaut
Directeur artistique: Robert Hossein
Consultant artistique: Julien Collet
Décor: Édouard Laug
Éclairage: Laurent Béal
Assistant éclairage: Didier Brun
Costumes: Dominique Borg
Assistante costumes: Séverine Demaret
Maquillages: Jocelyne Lemery
Perruques: Any d'Avray - Christine Chomicki
Coiffure: Laurent Falcon, Anne Lemarchal
Musiques originales: François Peyrony
Production: Gilbert Coullier Productions - Société Nouvelle du Théâtre Marigny
AVEC
Isabelle Adjani (Marie Stuart), Jacques Zabor (Gervais), Jean-Yves Chatelais (Raoul), Bernard Waver (Didier), Patrick Rocca (Jack Bull), Anne Suarez (Anne), André Chameau (Le Doyen), Rémi Bichet (Symmons), Joséphine Fresson (Jane), François Raffenaud (Andrew), Axel Kiener (Lord Kent), Raphaël Poulain (Petit Jean)
À PROPOS DE LA PIÈCE
Marie Stuart, Reine d'Ecosse et de France. Son personnage a passionné les historiens, les biographes et les dramaturges depuis toujours. Mais, en décidant, cinq ans après "La Dame aux camélias", de revenir sur les planches, Isabelle Adjani, qui rêvait depuis longtemps de hautes personnalités à incarner, choisit Marie Stuart et parvient à surprendre son monde en jouant la pièce d'un auteur peu connu en France, mais qui fut l'un des référents de la vie culturelle outre-Rhin, de l'après-guerre à sa mort, en 1991, Wolfgang Hildesheimer. Il s'agit, dans cette pièce, qu'il avait écrite en 1970, des deux dernières heures de Marie Stuart. Les moments ultimes, quand tout revient et se recompose et que le seul horizon est la mort. Wolfgang Hildesheimer, auteur de romans de biographies (celle qu'il a consacrée à Wolfgang Amadeus Mozart a fait date), aimait à dire que "l'Histoire n'est rien sans l'imagination".
Photos © Marianne Rosenstiehl/H & K - Agence Enguerand